dimanche 26 juin 2016

Les morales de l'histoire

Retour au calme après la tempête : la course est finie, on mange tranquilles à la maison avec la puce qui dort... Et oui, la course fatigue tout le monde à la maison!
On ira malgré tout faire un tour voir les copains l'après-midi pour boire quelques verres, échanger et clore le chapitre Marathon du mont blanc. 

Les matins de course se ressemblent : lever aux aurores, quelques brefs mots échangés, je le laisse dans sa bulle et moi dans ma couette! Avant je me levais, mais je me suis rendue compte que ça le gonflait plus qu'autre chose... C'est fou comme on comprend vite face à l'appel de son lit!!

Je suis seulement allée à l'arrivée mais la boule au ventre était là pareil du début à la fin. On m'a tenue un peu informée et le live trail ne m'a pas quittée. 
Par contre, je ne sais pas comment vous faites, mais j'ai détesté (et nous comprendrons mieux après pourquoi) amener notre petit bouchon. Dans la télécabine, elle commence à faire une tête bizarre en se touchant l'oreille... Je flippe un moment et puis un autre flippe me prend : chargée comme une mule, j'ai du prendre ma poussette. Arrivée en haut, je me rends compte que la ligne d'arrivée a changé et est bien plus haute! Après quelques problèmes de cailloux, je finis par porter la poussette jusqu'en haut... A chacun son marathon! L'attente est longue, la musique et le bruit rendent complètement dingue mon bébé, elle qui danse d'habitude... A l'arrivée des premiers, elle applaudit quand même et on est conviées aussi à faire le monkey trail ... Quoi, vous ne connaissez pas?????!!!! Là va falloir se renseigner si vous voulez être du côté populaire du trail enfin!!!!!  
Je désespère de voir mon homme et ses yeux car je saurais direct son ressenti. 
Le moment tant attendu arrive. Ma fille réclame son père qui ne l'a même pas vue tellement il s'est donné sur la fin. Il finit par la porter et l'embrasser... Ce sera le dernier sourire de bébé...... Elle hurle, se tord, une vraie galère qui m'oblige à abandonner le papa et l'effervescence d'après course pour rentrer à l'appart direct. Dégoûtée je suis, inquiète aussi et ça n'a fait qu'empirer. 

22h30 : nous aurons droit à un réveil toutes les 20 minutes, vomi à minuit, fièvre et angoisses jusqu'à 4h30. Verdict : double otite externe et rhino-pharyngite... Cadeau papa, celle-là de récompense elle est pour toi! 

Dernière journée à Chamonix avec des yeux de pandas pour nous 3, aucune motivation et encore moins de ranger nos affaires! 

Je retiens donc de ce voyage que :

1. Les dents pour un enfant, c'est pire qu'un accouchement pour nous ; 
2. Que Chamonix est une ville incroyable où on ne s'ennuie jamais.
3. Qu'un bébé préfère jouer avec une essoreuse à salade que d'aller à 2000m d'altitude voir son père
4. Qu'il n'y a pas de reblochon dans les pizzas chamoniardes et qu'il ne faut surtout pas poser la question. 
5. Qu'on ne profite jamais assez car j'ai pas fait la moitié de ce que j'aurais aimé voir/faire.
6. Que si vous voulez vous acheter du matériel de trail, le MMB reste le plus beau défilé printemps/été
7. Malgré nos têtes de morts vivants, la bière a coulé, le fromage a été dégusté, les pizzas dévorées. On se récompense (son corps pour lui, le moral pour moi!) avec ce qu'on aime et bien évidemment ceux qu'on aime. 

Note de fin : pour ceux s'inquiétant du sort que nous aurions pu réserver à notre fille qui nous a quand même mitraillé quelques moments durant ce séjour, nous l'avons emmenée chez le medecin, soigné, câlinée et contre toute attente, on l'a même ramenée avec nous à la maison!



1 commentaire:

  1. Je parcours ton blog que j avais survolé mais comme les guizmos dorment, que le Karl Max est allé sortir le chien et que j'ai un moment pour moi posée sur le canap et bien j en profite ;-)
    Tu verras avec les années ça va être plus facile... attention faut pas être trop pressée quand même ;-) ici on a connu : le moment ou tu arraches le guizmo du siège auto car le Max a été trop vite... dixit le live trail....t que là dans ton élan tu te casses la figure, avec le guizmo dans les bras bien sûr !! Et comme tu es une super maman tu prends double peine pour protéger le mini toi :-(
    Le moment où à 2 min du passage du traileur chéri ce même guizmo a une furieuse envie de... faire la grosse commission... en pleine campagne et on a aussi testé le pipi à l' arrivée !!
    Le moment où vous êtes allés accompagner au départ et qu'il se met à pleuvoir "comme vache qui pisse" et que tu dois porter la crapule de 15kg dans la boue car le chemin est impraticable.
    Le pire dans tout ça finalement c'est que ça reste des moments de bonheur ;-)

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